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Mon quartier, mes voisins (2018)

France, 2016 - 2018
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ID Ined
IE0253
DOI
https://doi.org/10.48756/ined-IE0253-2815
Producteur(s)
AUTHIER Jean-Yves, BONNEVAL Loïc, CAYOUETTE-REMBLIERE Joanie, CHARMES Eric, DEBROUX Josette, FAURE Laurence, MALLON Isabelle, PIETROPAOLI Karine, SANTOS Aurélie, STEINMETZ Hélène
Métadonnées
Documentation au format PDF DDI/XML JSON
Page web de l'étude
Créé le
Mar 15, 2022
Dernière modification
Jul 15, 2024
Consultations
522043
Téléchargements
2283
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Identifiant

Identifiant
IE0253
Titre
Mon quartier, mes voisins (2018)
Titre traduit
My neighbourhood, my neighbours (2018)
Pays
Nom Code (ISO)
France FR
Résumé
L'enquête Mon quartier, mes voisins s'intéresse aux relations que les habitants entretiennent entre eux (ou non), dans différents types de quartier. Elle permet de mieux comprendre ce qui réunit et ce qui éloigne les habitants d'un même quartier, ce qui crée du lien entre habitants ou au contraire peut être source de tensions.

__________


Derrière les discours enthousiastes sur la redécouverte des relations de voisinage à l'occasion de la crise sanitaire de 2020, le voisinage fait depuis plusieurs années l'objet de représentations contradictoires. D'un côté, il représenterait un cadre résiduel des relations sociales dans un contexte d'accroissement des mobilités et de développement des communications numériques. De l'autre, il serait au contraire surinvesti par certains groupes sociaux et caractérisé par la recherche de l'entre-soi, le séparatisme social ou le communautarisme. Le voisinage est-il aujourd'hui en crise par défaut ou par excès de relations sociales ? Trente-cinq ans après la dernière enquête nationale traitant de ce sujet (Enquête Contacts, 1983), une équipe de chercheur·es a réalisé en 2018 une grande enquête sur les relations de voisinage et les rapports au voisinage, et sur le rôle et la place de ces relations et de ces rapports dans l'intégration urbaine et sociale des individus. L'enquête Mon quartier, mes voisins (MQMV) s'est déroulée dans différents types de contextes résidentiels en région parisienne et en région lyonnaise. Sur la base d'un échantillonnage rigoureux, 2572 individus ont répondu à un questionnaire d'une durée moyenne d'une heure et 210 entretiens ont été conduits. L'enquête étudie l'intensité et la nature des relations entre voisins (conversations, visites, échanges de services ; mais aussi : conflits, évitements, jugements…), à l'échelle de l'immeuble et du quartier, les réseaux de relation entre voisins, les activités pratiquées au sein des quartiers de résidence, et la manière dont les individus conjuguent intégration locale, intégration extra-locale et intégration sociale.
Type de données
Données d'enquête
Unité d'analyse
Individu

Champ

Thèmes
Thèmes Thésaurus URL
5. Habitat, environnement, territoire Ined Link
Activités culturelles et participation CESSDA Link
Comportement social et attitudes CESSDA Link
Égalité, inégalité et exclusion sociale CESSDA Link
Logement CESSDA Link
Personnes âgées CESSDA Link
Vie communautaire, urbaine et rurale CESSDA Link
Mots-clefs
Mots-clefs Thésaurus URL
Cohabitation (relations) ELSST Link
Exclusion sociale ELSST Link
Intégration sociale ELSST Link
Lieu de résidence ELSST Link
Logement ELSST Link
Logement privé ELSST Link
Logement social ELSST Link
Modes de vie ELSST Link
Normes ELSST Link
Quartiers ELSST Link
Sociabilité ELSST Link
Voisins ELSST Link
Zones rurales ELSST Link
Zones urbaines ELSST Link

Couverture

Couverture géographique
France métropolitaine et plus particulièrement en région parisienne et lyonnaise.
Univers
L'enquête Mon quartier, mes voisins a été réalisée auprès d'hommes et de femmes âgés de 18 ans et plus, résidant dans un logement appartenant à un des 14 Voisinages Statistiques Raisonés (VSR) en région parisienne et lyonnaise; et auprès de leurs contacts de voisinage résidant dans le VSR (logements ordinaire).

Les VSR représentent des ensembles d'environ 1000 logements délimités au sein de 7 types de contextes socialement et spacialement différenciés :
-Quartiers bourgeois (Ville-centre)
-Quartiers gentrifiés (Ville-centre)
-Quartiers populaires (Ville-centre)
-Quartiers de mixité sociale programmée
-Quartiers de grands ensembles en rénovation urbaine
-Centres de petites villes périurbaines éloignées
-Communes rurales périurbaines

Producteurs et financeurs

Equipe de recherche
Nom Affiliation
AUTHIER Jean-Yves Centre Max Weber
BONNEVAL Loïc Centre Max Weber
CAYOUETTE-REMBLIERE Joanie Ined
CHARMES Eric RIVES (ENTPE/CNRS)
DEBROUX Josette Centre Max Weber
FAURE Laurence Centre Max Weber
MALLON Isabelle Centre Max Weber
PIETROPAOLI Karine Centre Max Weber
SANTOS Aurélie Ined
STEINMETZ Hélène IDEES (CNRS)
Producteur(s)
Nom Rôle
Institut national d'études démographiques Construction de l'enquête, suivi et coordination à Paris
Centre Max Weber Suivi et coordination à Lyon
Financeur(s)
Nom Sigle
L'Union sociale pour l'habitat (USH) – et les Fédération nationale des sociétés coopératives d'Hlm (Les Coop'Hlm), des entreprises sociales pour l'habitat (ESH), des Offices Publics de l'Habitat (OPH), l'Association des Bailleurs Constructeurs du Rhône et de la Métropole de Lyon (ABC Hlm), Alliade Habitat, Alpes Isère Habitat, l'APES-Développement Social et Urbain (APES-DSU), l'Union sociale pour l'habitat d'Ile-de-France (AORiF), Association des organismes HLM Auvergne-Rhône-Alpes (AURA Hlm), Grand-Lyon Habitat, Groupe Polylogis, Groupe Valophis, Habitat en région, Paris Habitat, Sacoviv
Agence nationale de la cohésion des territoires ANCT
Institut pour la recherche de la Caisse des dépots et consignations CDC
Plan urbanisme construction architecture PUCA
La Métropole de Lyon
La Ville de Paris
Contributions et remerciements
Nom Affiliation Rôle
ABOUSALEH Dania Enquêtrice
AVANZI Carlo Enquêteur
BALAT-RESTIVO Ianis Référent enquêteurs·ices
BISBEAU Emilie Référente enquêteurs·ices
BOUTET Clara Enquêtrice
BRILHAULT Gwennaëlle Ined Supervision / Cheffe du service des enquêtes et sondages (2016-2021)
BRODSKY Gérard Enquêteur
CHAMEROY Maiwen Enquêtrice
CHARRANCE Géraldine Ined Mise en place du plan de sondage, échantillonnage, suivi statistique du terrain, bilan quantitatif, apurement et calcul des pondérations
CHARRETON Julien Enquêteur
DAVID Léa Référente enquêteurs·ices
DE CLEDAT Bernard Ined Apurement
DUBOIS Dylan Enquêteur
EDREI Louise Enquêtrice
EL HADJI SAID Kenza Enquêtrice
EMIN Caroline Enquêtrice
GLAS Marjorie Référente enquêteurs·ices
JOSEPH-GOTEINER David Enquêteur
GOURIET Etienne Enquêteur
GUERCHOUCHE Kamel Centre Max Weber Gestion adiministrative de l'enquête
GUILLIN Clémence Enquêtrice
GUYARD Justine Enquêtrice
HASCOET Yannick Référent enquêteurs·ices
HERMAND Fleurine Enquêtrice
KUIJLAARS Antoinette Référente enquêteurs·ices
LANNOU Julie Enquêtrice
LAPREE Valérie Ined Assistante de recherche ; mise en forme du questionnaire papier
LE GOFF Maddy Référente enquêteurs·ices
LE TELLIER Justine Enquêtrice
LORACH Clara Référente enquêteurs·ices
LUSIGNY Marine Enquêtrice
MUDIMANA Margaux Enquêtrice
NAIT ABDELLAH Kamel Ined Développement informatique de l'application de collecte en ligne
NICOLAS Clémentine Enquêtrice
NOIR Mathieu Référent enquêteurs·ices
OLIVETTE Lisa Référente enquêteurs·ices
OTTINO Magali Référente enquêteurs·ices
PALLESI Lucie Enquêtrice
PARIENTE Amélie Enquêtrice
RAGAZZI Sandrina Ined Apurement
ROBERT Fabiola Référente enquêteurs·ices
RONDEPIERRE Damien Enquêteur
ROSSLI Céline Référente enquêteurs·ices
SCHWAB Mathias Enquêteur
SEGAY Benoît Référent enquêteurs·ices
STEPHAN Amandine Ined Responsable du projet au sein du service des enquêtes et sondages
STEPHAN Paul Université Lumière, Lyon II Enquêteur
TANNE Adrien Enquêteur
TRAN Emmanuel Enquêteur
TEMIME Lamia Ined Logistique d'enquête, saisie des questionnaires et des cahiers de suivi
TIREHOTE Maelys Enquêtrice
WAGRET-QUATROMME Marie Enquêtrice
Immobilière 3F Bailleur social partenaire sur le terrain
Lyon Métropole habitat Bailleur social partenaire sur le terrain
Elogie-Siemp Bailleur social partenaire sur le terrain

Echantillonnage

Procédure d'échantillonnage
Mixte probabiliste et non probabiliste

L'échantillon a été constitué en combinant deux perspectives : d'une part, offrir des données représentatives des quartiers étudiés ; et d'autre part, analyser les réseaux de relations dans les différents quartiers. Pour cela, deux échantillons liés ont été construits : un échantillon par tirage au sort, puis un échantillon « par boule de neige ».
Sept types de quartiers socialement et spatialement différenciés ont été étudiés et déclinés en régions parisienne et lyonnaise selon un principe d'homologie structurale. Concrètement, il a d'abord été défini au sein de chaque quartier, des « VSR » (Voisinages statistiques raisonnés), c'est-à-dire des ensembles d'environ 1 000 logements, permettant d'avoir des taux de sondage équivalent pour l'ensemble des terrains de l'enquête. Ces VSR ont été délimités en prenant appui sur les contours des IRIS, les délimitations de la carte scolaire, la morphologie des quartiers, leurs frontières physiques et leurs limites administratives. 14 quartiers ont ainsi été sélectionnés comme terrains d'étude.

Ensuite, pour constituer la base de sondage, l'ensemble des logements a été recensé dans chaque VSR. Au sein de cette base de sondage comprenant au total 17113 logements identifiables, un premier échantillon de logements (nommés N) a d'abord été tiré aléatoirement. Ce tirage a été réalisé selon la méthode du sondage stratifié à allocation proportionnelle sur le critère «privé/social » (deux strates).
Un·e des résident·e·s du logement (majeur·e) était alors invité·e à répondre au questionnaire. Dans celui-ci, une section invitait l'enquêté·e à déclarer et à caractériser les personnes (quatre au maximum), habitant son immeuble ou son quartier, avec lesquelles il/elle avait « le plus de relations ». Ces contacts ont ensuite été identifiés au sein de la base de sondage, puis ont constitué le second échantillon "boule de neige" (nommé N+) de logements à enquêter.

Au final, 2572 questionnaires ont été collectés, pour un objectif initial de 3000, l'échantillon final est par ailleurs composé de 64,8 % de N (1667 observations) et 35,2% de « N+ » (905 observations), s'approchant de l'objectif initial de 60 % / 40%.(1)

(1) Pour plus d'information, consulter le bilan de collecte : « IE0253_A ».
Taux de réponse
Au total, 2572 questionnaires ont été collectés, pour un objectif initial de 3000.
Sur les 4113 "N" tirés, 1667 questionnaires ont été collectés, soit un taux de réponse de 40,5%.
Sur les 1746 "N+" cités, 905 questionnaires ont été collectés, soit un taux de réponse de 50,2%.

Le taux de sondage(1) final moyen est de 24,2 %. Selon les strates et les quartiers, le taux de sondage varie de 18,8 % à 44,2 %.

Au sein des logements échantillonnés et enquêtables (hors impossibles à enquêter et hors champs), les taux de refus (primo et définitifs) varient entre 15% et 29% selon les quartiers. Les principaux motifs avancés par les habitant·e·s sollicité·e·s dans ces quartiers sont le fait de ne pas être intéressé par l'enquête et le manque de temps.(2)

(1) Entendu comme le nombre de logements tirés dans chaque strate (logement privé / logement social) rapporté au nombre de logements dans la strate correspondante.
(2) Pour plus d'information, consulter le bilan de collecte : « IE0253_A ».
Pondération
Le calcul des pondérations de l'enquête « Mon quartiers, mes voisins » a été réalisé en deux étapes. Dans un premier temps, le calcul des poids de sondage a été réalisé afin de corriger l'impact du plan de sondage sur la structure de l'échantillon, puis, dans un second temps, une post-stratification est effectuée sur le statut de logement (social versus privé) afin que l'échantillon de répondants ait la même structure que celle observée sur le VSR (voisinage statistique raisonné dont la liste des logements constitue la base de sondage).

1)Le calcul des poids de sondage des N :

Initialement, dans chaque VSR, un échantillon de logements a été tiré afin de disposer de « graines » pour ensuite capter d'autres logements en mobilisant les données de réseau des répondants. Afin de maximiser les chances d'atteindre des réseaux différents, ces logements ont été échantillonnés aléatoirement selon un sondage stratifié à allocation proportionnelle sur le statut des logements (privé versus social).

Les échantillons initiaux ayant été sous-dimensionnés, des lots complémentaires ont été tirés.
Le mode de tirage des échantillons complémentaires a été fait en deux parties indépendantes, pour chaque tirage complémentaire : tirage d'un nouvel échantillon aléatoire dans la base de sondage initiale et tirage d'un autre échantillon aléatoire au sein de la liste des logements absents de la base de sondage initiale et recensés au début de la collecte. Ce mode de tirage permet d'avoir un calcul simple des poids de chaque logement échantillonné. L'échantillon final est composé de l'agrégation des différents échantillons tirés indépendamment.

Le poids de sondage correspond à l'inverse du taux de sondage. Il vaut en moyenne 4.22 et varie de 2.26 à 5.31. Le rapport du poids maximum sur le poids minimum n'excède pas 1.20 par VSR.

2)Le calcul des poids de sondages des N+ :

Pour le calcul des poids des N+, il n'existe pas vraiment de théorie statistique permettant de calculer des probabilités de sondage. Cependant, on peut considérer que les N+ ont été obtenus par sondage indirect et mobiliser la méthode généralisée du partage des poids (MGPP).

On dispose d'un échantillon nN de répondants échantillonnés selon un sondage stratifié et d'un échantillon nN+ obtenu à partir de l'échantillon nN. Les N+ ont donc été obtenus à l'issue d'un sondage indirect, puisqu'ils n'ont pas été échantillonnés, mais ont été mentionnés par une unité échantillonnée.

Pour établir les pondérations des N+, on définit donc un système de liens entre les deux populations (N et N+). La particularité ici est que les deux populations ne sont pas disjointes, elles sont mêmes parfaitement substituables.
Au numérateur du calcul, on fait la somme des répondants N ayant permis d'interroger un N+ donné, et au dénominateur, le nombre d'individus de la population qui aurait pu conduire à ce N+ (qu'ils aient été échantillonnés ou non).
Pour chaque N+, les répondants (N ou N+) l'ayant cité ont donc été identifiés, et il était possible de remonter la chaîne jusqu'à arriver à un répondant échantillonné. Pour chaque N+, on dispose finalement des poids des N appartenant à ces chaînes/chemins, et également du nombre de répondants (N et N+) appartenant à ces chemins.

On compte en moyenne 8.05 répondants dans le réseau des N+ (personnes liées directement ou indirectement au N+), dont 3.8 N. Le poids moyen des N+ est de 1.90 en moyenne, et varie entre 0.40 et 3.54. En moyenne, tous VSR confondus, les N+ ont un poids 2.22 fois inférieur à ceux des N, et le coefficient « diviseur » varie entre 1.95 et 2.56 selon les VSR.

En considérant N et N+ conjointement, le poids moyen d'un individu est de 3.41. Ce poids moyen varie de 2.15 à 4.22 selon les VSR (plus la proportion de logements enquêtés dans le VSR est élevée, plus le poids de sondage est faible).

3) Post-stratification sur le statut des logements :

La post-stratification consiste à corriger les biais observés dans l'échantillon liés au processus de collecte. On ne peut procéder à cette opération que sur des caractéristiques dont on connait la distribution dans la base de sondage et dont on dispose, à l'échelle individuelle, pour les répondants.
Par ailleurs, il convient de choisir des variables que l'on considère en lien avec la thématique de l'enquête ou avec la probabilité de réponse à l'enquête. N'ayant que très peu d'informations sur les logements si ce n'est leur adresse, il a été mobilisé pour la post-stratification, l'information sur le statut des logements, comme dans la 1ère phase d'échantillonnage.
La post-stratification consiste à appliquer un coefficient correcteur aux poids de sondage afin d'obtenir la même répartition social/privé sur l'échantillon pondéré que celle observée sur la base de sondage par VSR. A l'issue de cette opération, on obtient un nouveau jeu de poids. Les rapports de poids max/min par VSR sont satisfaisants puisqu'ils sont compris entre 3 et 8.36 selon les VSR, et le coefficient de variation des poids varie entre 21.2 et 42.1% selon les VSR.

Une pondération est ainsi disponible dans la base :

Variable POIDS = La somme des poids des répondants (N et N+) est égale à la taille des VSR (nombre de logements) et la répartition social/privé par VSR est identique à celle de la base de sondage.

Collecte des données

Dates de collecte
Début Fin Cycle
2016-04-04 2016-07-07 Pré-enquête de faisabilité "Entre Voisins" à Vitry-sur-Seine
2017-01-01 2017-08-31 Enquêtes exploratoires qualitatives (caractérisation des quartiers) et constitution des bases adresses pour la préparation de l'enquête
2017-07-01 2017-07-31 Test du questionnaire de l'enquête
2017-11-01 2017-11-30 Test du protocole de l'enquête dans le 19e arrondissement de Paris
2018-03-21 2018-07-04 Enquête principale (quanti)
Fréquence de la collecte
L'enquête principale a été conduite en une seule fois pendant 3 mois et demi du 21 mars 2018 au 4 juillet 2018.
Période couverte par les données
Début Fin
2018-03-21 2018-07-04
Mode de collecte
Entretien en face-à-face : assisté par ordinateur (CAPI / CAMI)

La collecte des données du volet quantitatif de l'enquête a été réalisée au domicile des enquêté·e·s. Un·e des résident·e·s du logement âgé·e d'au moins 18 ans était invité·e à répondre à un questionnaire en face-à-face d'une durée moyenne d'une heure, mené et saisi par un·e enquêteur·rice dans une application web informatisée (logiciel Voozanoo 3 - EpiConcept) spécialement conçue pour répondre aux besoin de cette enquête. La connexion à l'application de collecte se faisait grâce à une clé 4G.
Informations supplémentaires sur la collecte
Au total, 40 enquêteur·rice·s ont été recrutés (20 en région parisienne, 20 en région lyonnaise). Chaque équipe était composée d'un·e référent·e à temps plein et de deux enquêteur·rice·s (sauf en zone rurale, un·e seul·e enquêteur·rice) pour lesquels une présence de 20h par semaine environ était requise. Deux sessions de formation de 2 jours (9h-18h) ont été organisées : les 19 et 20 mars 2018 à Lyon et les 22 et 23 mars 2018 à Paris.

Les habitant·es des quartiers/communes concernés ont été prévenu·e·s par différents biais de la venue prochaine des enquêteur·ices dans leur quartier : affiches dans les quartiers et les immeubles,prise de contact avec les gardiens, lettres dans les journaux municipaux etc.
Les personnes échantillonnées (N) et leurs contacts de voisinage cités (N+) ont été contactés par les enquêteur.rice.s directement à leur domicile, en cas d'absence, un avis de passage et un dépliant étaient remis en boite aux lettres. De même lorsqu'un rendez-vous était fixé sur le pas de la porte, un coupon avec rappel de la date du RDV était remis en main propre. Les enquêteur.rice.s étaient incités à récupérer le numéro de téléphone de l'habitant.e concerné.e afin de faciliter la suite de la négocation et les éventuels décalages de rendez-vous.

Chaque logement échantillonné faisait l'objet d'une fiche logement, appelée « fiche N », comprenant les informations nécessaires pour se rendre à cette adresse et un tableau pour annoter la date, l'heure et l'issue de chaque passage/évènement (y compris échanges de sms, appels téléphoniques, envois de courriers) à ce logement. Toutes ces fiches étaient rassemblées dans un cahier de suivi à emmener sur le terrain. Des fiches de suivi vierges étaient également prévues dans le cahier de suivi pour ajouter au fur et à mesure les contacts générés par les enquêté·e·s, appelées « fiches N+ ».

Afin d'assurer une exploitation suffisante et uniformisée des logements échantillonnés ou cités, le protocole impliquait des consignes strictes concernant le nombre de passages à effectuer et l'« effort » à fournir pour obtenir un questionnaire. Il était demandé aux enquêteur·rices de faire varier les heures et les jours de passage aux logements, et de s'adapter aux rythmes des quartiers (privilégier le soir dans des quartiers d'actifs, etc.). Au bout de 7 passages sans réponses à des heures et des jours différents, l'enquêteur·ice devait faire une pause de 3 semaines avant de tenter 3 dernières relances. Si celles-ci n'aboutissaient à aucune prise de contact, le logement était alors considéré comme « absent ». De même, après un refus explicite, le logement devait être transféré à un autre enquêteur·rice qui devait à nouveau tenter sa chance 3 semaines plus tard. C'est seulement après un second refus, que le logement pouvait être classé en « Refus définitif ».
Au cours du dernier mois d'enquête, le protocole d'enquête et les consignes ont été révisés pour s'adapter au contexte de fin de terrain : Le délai avant un second passage pour les refus et les absents est réduit à 1 semaine (au lieu de 3 semaines) afin de permettre un second passage avant la date de fin de collecte.

La passation en face-à-face au domicile des enquêtés durait en moyenne 50 minutes.
Responsable(s) de la collecte
Nom Sigle
Institut national d'études démographiques Ined
Centre Max Weber CMW

Questionnaires

Instrument de collecte
Questionnaire structuré

Le questionnaire a été élaboré progressivement par les membres de l'équipe de recherche tout au long de l'année 2017. Il est composé de huit modules :
* MENAGE : La composition du ménage de l'enquêté.
*QUARTIER : Son rapport au quartier.
*RELATIONS : Ses relations de voisinage à l'échelle de l'immeuble mais aussi à l'échelle du quartier.
*CONTACTS : Une description brève de 4 habitant·es (maximum) avec lesquels il/elle est en relation dans son quartier (générateur de contacts N+).
*INTEGRATION: Son intégration sociale générale.
*ENFANTS: La scolarité et les activités de ses enfants s'il/elle en a.
*LOGEMENTS : Les conditions de logement actuelle et la trajectoire résidentielle.
*SOCIODEMO : Ses caractéristiques sociodémographiques.

Les questions concernant le rapport au quartier et les relations de voisinage pouvaient concerner deux échelles dont la délimitation a été adaptée à chaque contexte :
-D'abord, afin de saisir les relations dans le voisinage immédiat, les questions sur les visites et échanges de services concernaient les seuls voisins d'immeuble. Dans les cas où l'enquêté·e ne résidait pas en immeuble (ou dans un immeuble de moins de 4 logements), la formulation de la question était modifiée afin de désigner les relations avec les habitant·es des immeubles ou maisons alentours.
-Ensuite, afin de saisir les relations au sein d'un voisinage plus large, ces questions étaient dupliquées à propos cette fois-ci des autres habitant·es du quartier (hors immeuble). Dans les deux communes rurales périurbaines, le terme de « quartier » était alors remplacé par celui de commune.
-Notons que pour ces questions concernant les relations comme pour celles concernant les activités pratiquées dans le quartier, le choix a été fait de laisser à l'enquêté·e le soin de déterminer ce qu'il/elle considérait se dérouler ou non dans les limites de son quartier.
-Enfin, pour quelques questions, la formulation diffère suivant qu'elles étaient posées aux habitante.es des VSR « Urbains » ou « Ruraux » : Les habitant·es des communes rurales périurbaines ne se voyaient pas proposer la modalité « quartier » pour certaines questions. Leurs réponses sont donc rangées dans des variables différentes. Ces questions sont toutes signalées dans le questionnaire par une note en dessous des instructions aux enquêteur·ices.

Afin de conserver une durée acceptable de passation, et après réflexions et discussions, plusieurs thématiques ont dû être écartées du questionnaires et reportées dans un volet qualitatif (1) : diversité de la population du quartier, trajectoire résidentielle détaillée, lien au quartier dans l'enfance, rapport aux institutions locales et policières, sentiment de sécurité, le lien aux commerçants, etc. De même certains profils de N+ ont été écartés. Seuls les N+ correspondant à des adultes dont la résidence principale se situe dans le VSR pouvait être enquêté en vertu du protocole d'identification et de collecte.

Au total, la collecte a permis de recueillir 2572 questionnaires, on compte 1269 questionnaires réalisés pour les 7 quartiers de la région lyonnaise, et 1303 questionnaires pour les 7 quartiers de la région parisienne. Certains ont été abandonnés avant la fin. Les questions qui n'ont pas été posées ont pour réponse 6666.

(1)Pour des questions d'anonymisation, ce volet qualitatif n'est pas destiné à être mis à disposition.

Evaluation des données

Evaluation de la qualité des données
La participation des enquêtés varie en fonction des difficultés propres à chaque terrain et dépend de nombreux éléments : A Lyon comme à Paris, les résidents de logements privés répondent généralement moins que les personnes en logement social. De même, les quartiers bourgeois présentent les taux de participation les plus bas (difficultés d'accès aux bâtiments sécurisés et dotés de gardiens.nes contrôlant les entrées, difficultés d'accès aux habitants (absents, mobiles, réfractaires), moindre coopération…). S'y ajoute à Auteuil, la très grande difficulté à faire déclarer des contats de voisinage. Le contexte des petites villes périurbaines a également impliqué plusieurs difficultés (difficultés d'accès aux bâtiments, importance de la vacance des logements, architecture non standardisée, très forte méfiance des enquêtés et lassitude après le recensement 2018 qui avait lieu quasiment en même temps). A l'inverse, les communes rurales périurbaines présentent les meilleurs taux de participation, rendus possible, entre autres, par un accès facilité aux habitations pavillonnaires et des réseaux de voisinage denses s'inscrivant quasiment systématiquement dans les limites de la zone d'étude (1).

(1) Pour plus d'information, consulter le bilan de collecte : « IE0253_A ».

Conditions d'accès

Formulaire de confidentialité
Si la demande est acceptée, cela conduit à la signature d'un engagement individuel à destination de l'Ined, et d'un engagement de confidentialité à destination du Comité du Secret Statistique. Ces engagements requierent : -D'utiliser les données exclusivement dans une finalité de recherche ; -De ne pas céder ces données, sous quelque forme que ce soit, à une tierce personne, que ce soit à titre gratuit ou onéreux ; -De traiter ces données conformément aux règles de l'art et du secret statistique ; -De mentionner la source des données dans mes communications, publications… conformément au modèle de citation pour l'utilisation des donnée; -D'informer le diffuseur de mes communications, publications… et lui en faire parvenir les références ; -D'informer le diffuseur des constats relatifs à la qualité des données ou à leur difficulté d'utilisation ; -D'informer le diffuseur de toute réutilisation des données pour une autre recherche que celle spécifiée ci-dessus ; - De faire inscrire le projet de recherche dans le registre de déclaration de traitement des données de l'établissement de rattachement ; - De stocker les données sur un serveur sécurisé ou dans un espace crypté pendant le travail de recherche, et jusqu'à la destruction des données ; -De détruire les fichiers à l'issue du travail de recherche ; -De respecter la règlementation en matière de protection des données personnelles.
Conditions
L'acceptation de la demande faite sur le portail de commande de Quetelet PROGEDO Diffusion dépend du statut de l'utilisateur, de la présence d'une adresse e-mail institutionnelle et d'un projet de recherche. Si la demande est acceptée, cela conduit à la signature d'un engagement individuel à destination de l'Ined, et d'un engagement de confidentialité à destination du Comité du Secret Statistique. Si les données sont analysées de manière collective, tous les membres du groupe de travail doivent faire une demande d'accès.
Restrictions d'accès
Les fichiers diffusés dans le cadre de Quetelet-PROGEDO-Diffusion sont accessibles aux chercheurs français et étrangers, doctorants, post-doctorants, et étudiants de master à des fins de recherche, de production scientifique et dans certains cas d'enseignement. Toute utilisation commerciale est exclue.
Les critères d'une finalité de recherche sont la production ou reproduction, dans un but de validation de connaissances nouvelles de portée générale. Les résultats sont publics et libres de diffusion.
Texte à citer
La publication de résultats doit systématiquement faire mention de la source :

Citation longue (bibliographie) : Mon quartier, mes voisins (MQMV) (2018) [fichier de données]. Ined, Centre Max Weber [producteur]. Ined [distributeur] https://doi.org/10.48756/ined-IE0253-2815

Citation courte (tableaux, graphiques) : Enquête Mon quartier, mes voisins 2018 (Centre Max Weber et Ined)
Contact
Nom Affiliation Email
BARON Julie Ined enquetes@ined.fr
Localisation des données
Quetelet Progedo Diffusion
Archive d'origine
DataLab - Service des Enquêtes et Sondages - Ined

Responsabilité

Clause de non responsabilité
L'Ined ne peut être tenu responsable des interprétations ou déductions faites à partir de l'utilisation des données.

Production des métadonnées

Identifiant
IE0253 10.48756/ined-IE0253-2815
Producteur(s)
Nom Sigle
Service des Enquêtes et Sondages, Institut national d'études démographiques Ined
Date de production des métadonnées
2022
Version
Version 1.0 (2022-12-14) : Documentation des métadonnées de l'enquête, production du FPR
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