Insertion et entre-soi : l’immigration chinoise est diverse

Type Revue - Population et Sociétés
Titre Insertion et entre-soi : l’immigration chinoise est diverse
Auteur·es
Numéro 622
Publication (Jour/Mois/Année) 2024
URL https://doi.org/10.3917/popsoc.622.0001
Résumé
Bien que l’immigration en provenance de Chine soit aujourd’hui moins forte, la France occupe le 5e rang en Europe en termes d’effectifs d’immigrés chinois sur son territoire. S’appuyant sur la première enquête quantitative dédiée à ceux présents en Île-de-France, Isabelle Attané et Giovanna Merli décrivent les modalités d’insertion professionnelle et sociale des migrants économiques et des anciens étudiants internationaux restés en France à l’issue de leurs études.

L’immigration chinoise en France s’est fortement accélérée dans les années 1980 avec l’ouverture économique de la Chine et la libéralisation de sa politique d’émigration : en 2021, environ 6 millions d’immigrés chinois étaient installés dans les pays de l’OCDE, soit 13 % leur population immigrée totale. Trois sur quatre résidaient dans seulement 5 pays : États-Unis, Canada, Australie, Japon et Corée du Sud (tableau 1). Entre 2006 et 2021, après l’Australie et la Nouvelle Zélande, c’est dans quelques pays d’Europe que leur présence a augmenté le plus vite, pour s’établir à au moins 1,2 million sur l’ensemble du continent en 2021. Avec 116 000 immigrés chinois en 2021 (soit moins de 2 % sa population immigrée totale), la France se place en 5e position en Europe, après ­l’Italie, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne.

Références reliées

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